/jdr/ - Jeux de rôles

Nous sommes dans l'espace. Les techniciens au travail semblent se noyer au milieu d'un océan d'acier qui s'étend à perte de vue. Sur leurs combinaisons, on peut lire le nom du vaisseau : Le Carillon de l'Invention. C'est un des 4 jumpliners, ou astronef transdimensionnel, qui assure la liaison entre les secteurs réunifiés et les mondes frontaliers.

Ces monstres informes qui sillonnent le cosmos sont la plus grande fierté de l'humanité. Si la majorité de ses passagers sont plongés en hyper-sommeil, les autres vivent dans de véritables petites colonies nichées au creux du métal. Mais la partie habitable est parfaitement insignifiante comparée à la colossale centrale énergétique supposé généré la puissance nécessaire pour déchirer le tissu de l'univers. Une insulte à la nature sous toutes ses formes.

C'est à bord de cet effroyable abomination que voyagent nos protagonistes. Ils ne se connaissent pas, à moins qu'ils aient échangé deux mots de courtoisie au détour d'une coursive. Si certains d'entre eux se fondent très bien dans la masse des passagers, il y en a parmi eux qui ne passent pas inaperçus.

…

S'ils sont là, c'est qu'ils cherchent à rejoindre les mondes frontaliers. Que viennent-ils chercher ? Que cherchent-ils à fuir ? Ils ont eu le temps d'y réfléchir au cours de cette traversée qui dure déjà maintenant depuis plusieurs mois et qui doit en durer plusieurs autres.

Cependant, tout ne se passe pas comme prévu. Le Carillon a dû faire un arrêt d'urgence - un processus délicat et coûteux - et doit désormais se ravitailler au cœur d'une région troublée et politiquement instable. Un jeune empire en proie à une guerre de succession, une histoire vieille comme le monde.

Un beau matin, ou plutôt lors du roulement de service, une anomalie vient troubler la routine. La voie grésillante du commandant de bord vient s'en prendre aux oreilles des passagers.

>Ici votre Capitaine. En vertu de l'article 34 du Code du Syndicat du Transport, nous sommes contraints de laisser les autorités du port inspecter le vaisseau. Vous êtes évidemment invités à coopérer avec ces messieurs. En cas de problème, référez vous au chef de la sécurité de votre compartiment.

Le Capitaine n'a pas l'air de très bonne humeur et le ton de sa voix cache à peine les heures de négociations tendues qui ont abouti à un compromis qui ne satisfait personne.

Nos protagonistes sont en train de se détendre dans un des nombreux bar de ce compartiment - une véritable boite de sardine tout juste plus grand qu'un wagon de train, quand l'ambiance se tend d'un coup.

Un groupe d'une demi-douzaine de golgoth en armures de combat rentrent dans le modeste établissement. Deux d'entre eux se placent aux deux extrémités, décourageant immédiatement les clients qui étaient en train de se lever. La visière des marmules dissimule à peine des regards froids et intimidants. Un d'entre eux prend la parole, la voix déformée par un vocodeur assourdissant.

>Vous êtes en état d'arrestation. Veuillez nous suivre sans faire de résistance.
> Vous n'avez pas le droit !

Avant que l'officier ait le temps de réagir, d'autres voix rejoignent le courageux perturbateur. Cet effort méritoire est immédiatement interrompu par un concert ordonné de métal et de plastique : les soldats ont levé leurs armes et semblent prêts à s'en servir.

C'est avec les mains derrière la tête et le regard en direction des chaussures que tous les clients quittent le bar, vous y compris. Dans la longue marche qui amène jusqu'aux ports d'amarrage, vous parvenez à distinguer le Capitaine et le service de sécurité qui assistent à la scène, impuissants.

…

C'est quand les gardes vous tendent des respirateurs que vous réalisez vraiment ce qui est en train de vous arriver.

La trappe de la navette encore brûlante de la rentrée atmosphérique s'ouvre pour révéler un paysage désertique et montagneux. Un courant d'air suffocant vous balaie le visage. La pression est bonne, mais l'air est toxique, d'où les respirateurs.

Avant même que vous ayez le temps d'apercevoir une ville au loin, on vous fait entrer dans un imposant véhicule taillé pour les dunes. S'ensuit un nouveau périple bien trop long dans un confort spartiate. Les autres passagers ont arrêté de geindre ou de poser des questions, après un énième rire gras suivi d'un coup de crosse.

Quand la trappe s'ouvre à nouveau, vous êtes escortés vous et d'autres jusqu'à un attroupement. Alors que vos yeux s'adaptent à nouveau, vous parvenez à voir plusieurs périmètres de grillages, des bâtiments austères et de grandes piles de gravats qui évoquent une déchetterie. Ou une mine. Vous venez de mettre les pieds dans un camp de travail.

Le directeur du camp, un homme obèse à la calvitie avancée trône sur une estrade. On arrive à lire sur son visage qu'il préférerait être à n'importe quel endroit plutôt qu'ici. Il est entouré d'une douzaine de gardes équipés de mitrailleuses et de revolvers.

Il s'éponge le front avec un mouchoir plein de sueur et commence sans entrain un discours soporifique et procédurier d'une voix nasillarde.

>Vous avez été envoyés ici pour vos crimes contre la société impériale.

Il renifle bruyamment.

>Ici, vous aurez l'occasion d'expier ces crimes. Vous devriez devriez être reconnaissant qu'on vous donne cette opportunité. Vous devriez être reconnaissant qu'on vous permette de vivre. Il y a une chose dont vous devrez vous souvenir chaque jour de votre présence ici : vous n'avez aucun droit, sauf ceux que l'on vous accorde dans notre grande miséricorde. Vous n'avez plus de nom, vous serez désignés par un numéro de prisonnier. La seule façon de retrouver votre nom et de sortir d'ici, c'est de travailler dur et de ne pas avoir d'ennuis. Si vous gardez cela à l'esprit, vous pourrez un jour être réhabilité et et vous pourrez réintégrer la société des honnêtes gens.

Un de vos anciens camarades rigole nerveusement devant l'absurdité de la situation. Le directeur perd son sang-froid.

>Ça t'amuse, racaille ? Gardes ! Envoyez ce misérable faquin au Caveau !

Trois gardes s'avancent pour saisir le malheureux. Il se débat, mais quelques coups de matraques le neutralise rapidement. Ils le trainent ailleurs.

> Bien. Au travail, maintenant.

Il s'essuie le visage à nouveau.

…

Les premières semaines vous paraissent irréels et vos souvenirs se confondent. Vous vous souvenez vaguement de la remise de votre uniforme, de l'arrivée dans votre cellule - tous les passagers du Carillon sont dans le même bloc, le bloc 2 - 2 sur 4.

La prison est presque entièrement sousterraine. A la surface on trouve la cour, les batîments administratifs, l'infirmerie, une aile de sécurité minimale, les entrepots et les quartiers du personnel. Juste en dessous on trouve la cafétariat, la cuisine, l'atelier et la caserne des gardes. Plus en dessous, les blocs de cellules, la douche et la salle commune et enfin, sur deux niveaux, la mine, avec au dessus les niveaux supérieurs et tout en bas les niveaux inférieurs dit le Caveau. C'est tout ce que votre esprit abruti arrive à retenir pour le moment.


Les premiers jours du travail sont marqués par les évènements suivants :

Lazare (6228) est tabassé par les gardes et passe la prochaine semaine à l'infirmerie.

Driller (5238) est passé à tabac par d'autres prisonniers. Quand les gardes arrivent sur place, il est accusé d'avoir démarré la bagarre et est affecté au Caveau pour 4 semaines.

Cataron (4529) est tabassé par les gardes. Il proteste et est roué de coup à nouveau. Il en a pour 6 semaines d'infirmerie.

Scott (7549), peu habitué au travail manuel, ne parvient pas à remplir son quota de travail. Il passera la prochaine semaine au Caveau.

Ulysse (1148) est tabassé par les gardes et passe la prochaine semaine en infirmerie.

…

SEMAINE 1

Lazare (6228), Cataron (4529) et Ulysse (1148) sont à l'infirmerie.
Scott (7549) et Driller (5238) sont au Caveau.

Vous venez d'arriver et vous voilà déjà au Caveau. C'est le nom que l'on donne aux secteurs inférieurs de la mine. Les conditions de vie et de sécurité y sont bien plus dures que ce à quoi vous avez déjà pu vous habituer, mais les gardes et le personnel y sont moins nombreux. Il paraît que c'est parce que tout le secteur est irradié.

Vous - Scott et Driller - êtes affectés au secteur M. Vous êtes accompagnés par Olex (9656), une brute réputée pour ses rackets et ses bagarres gratuites qui loge au bloc 2, comme vous. Mais il a l'air de bonne humeur et réceptif, surprenamment. Peut-être que c'est le moment de se faire un allié ?

Pendant une de vos périodes de travail, vous entendez du bruit au fond du tunnel. Un genre de chauve souris de la taille d'un chien émerge de l'obscurité. Vous pouvez essayer de l'attraper pour la dresser ou la manger.

En allant explorer le bout du tunnel, vous remarquez une chatière - un tunnel étroit, difficile à emprunter - duquel semble provenir un courant d'air. Une sortie ? Si vous souriez ou entretenez un espoir suite à cette nouvelle, Olex se moque de vous. Tous les prisonniers qui ont essayé de partir par là ne sont jamais ressortis vivants.

Du côté de l'infirmerie (Lazare (6228), Cataron (4529) et Ulysse (1148)), les mesures de sécurité sont assez drastiques, mais les trois médecins sont assez sympathiques avec vous. Il y a peut-être quelque chose à tirer d'eux.

C'est à vous de jouer maintenant ! Posez des questions, échangez entre vous, dites-moi comment vous réagissez à ce qui vous arrive, quelles sont vos intentions et vos actions pour cette semaine. Ne soyez pas trop long en description, c'est mon rôle de tartiner.

Scott avait toujours rêvé de découvrir la galaxie et c’est avec une certaine excitation qu’il était monté à bord du Carillon pour partir étudier une planète qui avait été abandonnée pré-crise du wrap. S’il a d'abord émis de molles protestations indignées comme la majorité des passagers quand les soldats sont arrivés, une fois débarqué sur la planète il a eu un minimum d’intelligence pour comprendre que le contexte auquel il était habitué avait drastiquement changé.

Scott savait que les lois et la diplomatie n’auraient pas beaucoup de valeur ici. De même, il n’avait pas la carrure pour tenter la voie de la force et même s’il avait l’habitude de parler avec les gens, un mot mal placé pouvait valoir de gros ennuis. Son arme ici, ce serait l’information.

Pendant la première semaine, Scott a disséqué et analysé tout ce qu’il pouvait voir autour de lui et qui pourrait être utile. Climat de la planète, force de la gravité, durée du cycle jour-nuit, ce que les gardes leur font miner, nature géologique du sol, type d’arme des gardes, s’il y a présence d’insecte ou de parasite, etc. Cependant malgré son physique habitué à la rando, la chaleur des mines et la rigueur du travail fit qu’il ne sut pas être constant.

La créature représente à la fois une aubaine et une distraction pour Scott qui va tenter de l’amadouer en lui, d’abord en l’habituant à sa présence, puis en lui lançant des petits bouts de sa ration.

Par la même occasion, il va bien évidemment en profiter pour étudier la créature. D’où semble-t-elle provenir, xéno, terrestre d’origine ? Est-elle carnivore, insectivore, végétarienne ? Peut-elle indiquer une source de nourriture ou d’eau ? Et est-elle affectée par les radiations censée être présente ?

De manière plus mineure, car il a déjà vu beaucoup de passagers se faire tabasser pour diverses raisons et que Driller et Olex sont assez intimidants, il tentera quand même d’avoir l’air un minimum sympathique à leurs yeux. Lancer une ou deux petites blagues, deux-trois fun-fact scientifiques.

Au terme de la semaine s’il a réussi à remplir son quota et à dresser la créature suffisamment, il tentera de la faire sortir avec lui en cachette.

MJ EDIT : Bon post mais essayer d'être moins verbeux. Go mettre le nom du perso en nom, et s'exprimer à la première personne.

Les rations sont minces, mais c'est plus ou moins semblable à ce que j'avais dans l'armée, je pense avoir quelques temps avant de souffrir de la faim, ou que mon état physique en prenne un coup.

Je suis dans ce trou du cul avec Olex, un grand gaillard. Je vais tacher de discuter avec lui pour en apprendre plus sur l'endroit où on est, ce qu'il en connait, et plus généralement je voudrais voir si il est digne de confiance, c'est un grand gaillard, je pourrais l'utiliser lui et ses muscles pour m'en sortir.

Y a aussi un ptit gars tout frêle, surement pas foutu de soulever son propre poids, mais il a pas l'air con, si je peux l'utiliser lui aussi, je vais pas cracher dessus.

En ce qui concerne les autres prisonniers, je vais essayer de me batir une réputation, il faut qu'on me respecte, et je vais aller intimider les plus frêles et vieux pour avoir leurs rations. Je vais éviter d'embrouiller les gros costauds, mais si il faut se battre alors j'en serai.

>>29
>Climat de la planète, force de la gravité, durée du cycle jour-nuit, ce que les gardes leur font miner, nature géologique du sol, type d’arme des gardes, s’il y a présence d’insecte ou de parasite, etc.
Tu n'as pas eu l'occasion de voir grand chose. Tu sais que la région dans laquelle vous vous trouvez est particulièrement aride. L'atmosphère est fine, sec et toxique. La gravité est un peu plus faible que sur Terre, mais pas suffisament pour rendre ton travail moins pénible. Tes connaissances en géologie ne sont pas suffisantes pour avoir des détails précis. Le minerai ayant le plus de valeurs que vous récupérez semble être une sorte de crystal, de silicat, qui t'évoques le quartz. Peut-être une mine de lithium ? Les gardes sont tous armés. Certains sont équipés de mitrailleuses, d'autres de pistolets. Ils ont également l'air d'avoir des grenades, tu ne saurais pas dire de quel type.

>D’où semble-t-elle provenir, xéno, terrestre d’origine ? Est-elle carnivore, insectivore, végétarienne ? Peut-elle indiquer une source de nourriture ou d’eau ? Et est-elle affectée par les radiations censée être présente ?
La créature semble venir de la chattière, d'où vient aussi un mince courrant d'air. Elle a l'air de manger a peu près tout ce que tu lui donnes et semble en bonne santé. Elle a l'air endémique à cette planète et passe pas mal de temps à lécher les parois de la grotte pour aller chercher le peu d'humidité. Elle n'est pas très menaçante, mais elle a des grosses griffes.

Je n'ai aucune illusion sur ma place dans la hiérarchie de cette prison, ma présence dans l'infirmerie en étant un douloureux rappel. J'ai besoin de m'établir très rapidement comme liaison entre les potentiels clients de cette prison et les fournisseurs ; qu'ils soient d'autres prisonniers ou des gardes corrompus. Durant ma période de convalescence j'essaye d'évaluer qui trempe déjà dans le business ; les receleurs, les gros bonnets et les dynamiques qui m'indiquerait la présence de gangs distincts. J'essaye de palier mes manques de ressources concrètes qui me permettraient de me faire respecter par mon aisance sociale.

J'essaye de me faire mieux voir du côté des infirmiers ; je plaide pour mon innocence. Il est aussi impossible qu'une compagnie qui dispose d'un jumper transdimensionnel puisse laisser passer l'information qu'ils ont permis à leurs passagers de se faire emprisonner. J'en ai l'expérience en tant que marchand : ça les détruirait économiquement. Des rétributions sont d'ores et déjà sur le chemin, et je me propose de les défendre lorque l'heure viendra.

J'en profite aussi pour repérer l'endroit où ils gardent leurs drogues, le niveau de sécurité ainsi que les diverses procédures qui l'entoure.

Lorsque j'émerge de ma torpeur, mon réflexe est d'attraper le premier objet qui me tombe sous la main, et de le balancer sur le premier humain que je vois. Dans le cas présent, ma main tombe sur un objet assez volumineux et d'un poids acceptable, que je projette d'un mouvement circulaire. Alors que la sueur dégouline sur mon front et que le manque de nicotine me brûle les poumons, un des médecins se demande pourquoi une prothèse de jambe de traverser la pièce en assommant un autre patient.

Oh, merde. C'est donc comme ça, hein ?

Je me suis fais tabassé. Ce n'était pas la première fois, mais au delà de la douleur, c'est le manque de respect qui fait le plus mal. Voilà le topo : j'ai un paquet d'argent quelque part dans cette installation. Je ne sais ni où il est, ni s'il existe encore, et j'aimerai bien régler ce doute.

Et puis, il semblerait que tout le monde dans cette pièce ne semble pas si inutile. J'ai partagé mon sort avec deux-trois camarades, un peu d'aide ne serait pas de refus.

J'observe les alentours, et essaye de me renseigner sur la position de nos affaires personnelles.

C'est un goût marqué de fer dans la bouche qui me fit ouvrir les yeux. J'ai du mal a réfléchir et mes idées se mélangent… Tandis que je peine a identifier où je me trouve, j'utilise le peu d'énergie a ma disposition pour rejouer le fil des événements dans ma tête. Je revois soudainement les lumières et le chahut précédent l'arrestation de l'équipage, moi compris. Cependant, il est trop tôt ou trop tard pour avoir peur. J'ai trop peu d'éléments pour tirer des conclusions vaut mieux rester sage, je dois retrouver mon équipage et démêler ce noeud avec eux. Je suis plutôt serein, je pense que si on coopère et qu'on s'arme de patience et de diplomatie tout devrait rentrer dans l'ordre, ou du moins ne pas s'aggraver, ce qui constitue déjà un progrès. C'est épuisé par ce court moment de lucidité qu'un mal de tête désagréable voile ma vue et me rappel que je dois cesser de m'agiter et me reposer. - "Tout va bien se passer Ulysse, t'as connu des situations équivalentes et tu t'en es sortis. Rendors toi.".

>>29
>Je tente d'amadouer la bestiole.
ANIMAL [Difficile: Réussite] - La chauve-souris alien n'a pas l'air interessé par tes rations, mais tu arrives à piquer sa curiosité. Tu sembles avoir nouer une connection avec elle et elle se laisse saisir et reviens te voir à chaque fois que tu passes dans le secteur.
>… s’il a réussi à remplir son quota …
ENDURANCE [Très difficile: Echec] - Les outils te semblent si lourd. La chaleur est étouffante. Et tu jurerai sentir un goût de métal dans ta bouche… Alors que tu essaies de tout donner, tu t'effondres par terre en sanglot, c'est trop pour toi.
Olex t'as vu. Tu n'as pas fini d'en entendre parler.

… (je vais faire chaque personnage comme ça, puis ensuite je démarre le prochain tour)

>>30
>Je vais tacher de discuter avec lui pour en apprendre plus … je voudrais voir si il est digne de confiance
Il a l'air de te trouver sympathique et tu n'as pas de mal à le faire parler.

Il t'expliques que chaque bloc est géré par un gang. Le bloc 1 est géré par un certain BIG ROLF (7057) et sa bande. Le bloc 3 est géré par la clique de Gerard Benezech (6866). Le bloc 2 connait un vide de pouvoir depuis que l'ancien chef de gang, Jan Lintrel dit "Le Couteau" aurait réussi à s'évader. Ses anciens lieutenants, Etienne et Anton, se disputent le contrôle du bloc.

Les gangs les plus dangereux sont clairement ceux de BIG ROLF et de Benezech. Les deux se livrent régulièrement à des bastons générales.

A la fin de son explication, il se perds dans une longue série d'insultes sur un type qui s'appelle Bobby (1731) qui serait un informateur notoir. Il aurait été aperçu dans le bureau du directeur, et en train de discuter avec le chef de la sécurité, Fedor Sanseido. Vu comment Olex à l'air de vouloir le tuer, vous devriez faire vite si vous avez envie de lui parler. Il habite dans le bloc 1.

>je vais aller intimider les plus frêles et vieux pour avoir leurs rations
Entre 2 période de travail, tu tombe sur Peter (7902), un vieux tout pâle qui tousse du sang et qui passe la plupart de son temps à l'infirmerie. Tu lui piques sa ration sans difficultés. Tu attires l'attention de d'autres prisonniers, mais tu n'es pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.

Est-ce que tu arrives à remplir ton quotat ?
ENDURANCE [Très difficile : Échec] Tu as beau avoir vu l'enfer, le Caveau te pousses dans tes derniers retranchements. Tu manques ton objectif de peu. Ca n'a pas trop de conséquences pour le moment, mais ton moral prends un coup.

>>32
>je plaide pour mon innocence […]
PLAIDOIRIE [Moyen : Echec] - L'unique médecin, un chirurgien qui empeste l'alcool et qui est probablement à moitié ivre en permanence ne semble même pas te prêter attention. Ce qui dans ta tête était une argumentation construite et percutante sort de ta bouche sous la forme de gémissements plaintifs embarassants.

>J'en profite aussi pour repérer l'endroit
La sécurité est assez étroite. Vous êtes constamment surveillés par des caméras et au moins un garde, qui n'est pas né de la dernière pluie et qui fait en sorte que les prisonniers ne passent pas plus de temps dans l'infirmerie que nécessaire. Tu es régulièrement fouillé, comme les autres patients. Certains blessés se voient même refusés l'accès à l'infirmerie si la blessure n'est pas assez sérieuse ou qu'elle semble volontaire.
Le Doc est accompagné de 3 prisonniers qui travaillent à l'infirmerie : Winston (0730), Felip (1935) et Talbot (1217). Tu as déjà aperçu Winston, qui habite dans le bloc 2 et tu es quasiment certain qu'il vends de la drogue. Tu apprends que ceux qui commencent à souffrir des effets des radiations dans le Caveau peuvent se voir donner des suppléments de vitamines si ils le demandent assez bien. Tu ne sais pas si ils sont vraiment efficaces, mais ça ne devrait pas être trop difficile d'en obtenir.

>>33
>J'ai partagé mon sort avec deux-trois camarades, un peu d'aide ne serait pas de refus.
VIE SOCIALE [Routine : Réussite] - Tu t'entends bien avec Peter Wogan (7902), que tu arrives à recruter. C'est un vieux mourrant atteint de silicose qui n'a pas beaucoup d'amis.

>essaye de me renseigner sur la position de nos affaires personnelles.
Tu arrives à obtenir la sympathie de Felip (1935), un des prisonnier-infirmier, qui est impressioné par ton vécu. Il te raconte que Jon Kupishii (8107), qui vit dans le bloc 2, est un prisonnier qui travaille à l'administration. Il est connu pour aider les prisonniers en l'échange de quelques centaines de crédits.

>>34
>je dois cesser de m'agiter et me reposer
RECONNAISSANCE [Difficile : Echec] - Au cours d'un demi sommeil halluciné, tu entends des chuchottements qui te paraissent loin, si loin, avant de te réveiller en sursaut. Il n'y a aucun bruit, juste le garde qui fait des mots croisés sur son terminal.

SEMAINE 2

Lazare (6228) et Ulysse (1148) s'en sortent pas trop mal.
Cataron (4529) est à l'infirmerie.
Scott (7549) et Driller (5238) sont au Caveau.

C'est une semaine calme. Lazare et Ulysse sortent de l'infirmerie.

Si vous le désirez, vous pouvez essayer de prendre contact avec un personnage de votre choix et intéragir avec lui avant la fin du tour. Mais vous n'êtes pas sûr que vous réussirez à le croiser pendant cette semaine.

Lazare et Ulysse, au hasard de la cafétariat vous vous retrouvez à manger avec Arpad (6533), un prisonnier tatoué de la tête au pied de motifs ésotériques, reclus et silencieux qui est détesté par tous les autres, sans que vous ne sachiez trop pourquoi. Vous pouvez l'ignorer, interagir avec lui ou activement essayer de le fréquenter tenter d'en apprendre davantage ou de le recruter.

Scott et Driller, vous vous retrouvez à sympathiser malgré vous avec Hans (3442), un grand gaillard sympathique qui parle beaucoup pendant le petit déjeuner. Quelques heures plus tard, Nikolaus (7462) prends Scott à parti de façon menaçante
>Alors comme ça t'es pote avec un suprémaciste ? Tu vas voir le sort qu'on réserve aux petits impériaux de merde dans ton genre ici.
Tu as l'option d'essayer de t'enfuir, d'appeler les gardes à l'aide, de te battre ou d'essayer de le raisonner.

ÉDUCATION [Routine : Succès] - Effectivement, Scott, tu comprends maintenant la signification du tatouage dans la nuque de Hans. C'est une croix solaire, un symbole du mouvement Suprémaciste Terrane, un mouvement politique extrémiste qui estime que seuls les Terriens sont de véritables humains purs - les autres étant des mutants sauvages corrompus - et que l'ensemble de l'humanité devrait être soumis au Système Solaire au sein d'un Empire de 40 000 ans.

Je vais essayer de continuer à m'approcher de Hans et Olex, si il y a un vide de pouvoir dans la prison, alors je le comblerai une fois sorti, et il me faut une équipe de gros costauds comme eux. Je leur parle de mon projet de constituer une nouvelle faction pour prendre le contrôle du bloc 2.

Sur le court terme, je vais continuer à voler aux plus faibles, tant pis pour eux, si ils ne peuvent pas compter sur leur force, ils doivent compter sur leur intelligence. Je vais tout de même surveiller mes arrières, ce serait dommage de me faire poignarder par un gringalet.

Je vais proposer à hans et olex que l'on s'entraide dans nos taches, si on a un moment de fatigue, alors celui-d'entre nous qui a un peu plus de force prend le relai pendant que l'on se repose, de cette façon on devrait optimiser nos taches.

Pris à parti de manière menaçante, j'essaie de raisonner Niklaus que c'est un malentendu. Je n'ai aucune raison d'être pro-impériaux étant moi-même un "mutant" à leurs yeux et que je ne suis pas maso.

Si ça dérape et qu'il en vient aux poings, j'appelle Driller à l'aide dans l'espoir que notre origine commune nous unisse.

Je continue de nourrir un peu la chauve-souris que j'appelle Mirza. J'essaie de lui apprendre un tour : aller chercher un objet pour moi quand je lui demande.

Je tente d’explorer la chatière à un moment où je sais que les gardes du Caveau sont moins attentif. Si pendant mon trajet j’ai l’impression que le trajet est trop long et que je risque de me faire gauler, demi-tour.

Je vais également tenter de planquer une partie de mon minage de cette semaine dedans afin d’avoir un stock pour mon quota de la semaine prochaine. Devant les gardes je fais semblant d’être dans un état encore plus lamentable pour justifier la diminution de production.

J’observerais Hans de loin. Bizarre pour un suprémaciste de faire ami-ami avec autant de mutant comme nous. A-t-il l’air vraiment suprémaciste ou est-ce une erreur de jeunesse ?

>>42
Arpad a l'air d'être un type intéressant. Je lui demande l'origine de ses tatouages et tente de comprendre qu'est-ce qui provoque cette isolation avec les autres détenus.

Wogan n'a visiblement pas longtemps à vivre. A-t-il une dernière volonté que je pourrai lui accorder, en échange d'un ultime service ?

J'essaye de créer un semblant de hiérarchie au sein de la prison. Y-a-t-il des bizness dans le coin ? Drogue, Armes, Intel, tout ce que je peux trouver.

>>44
>A-t-il l’air vraiment suprémaciste
EDUCATION [Difficile : Échec] - Tu réfléchis, tu repasses toute l'histoire de l'Humanité telle que tu la connais, tu retournes le problème dans tous les sens, mais il n'y a rien à faire, tu n'arrives pas à voir au delà du paradoxe que tu as identifié. Tu es maintenant convaincu que Hans est un abruti fini.

>j'essaie de raisonner Niklaus que c'est un malentendu.
ACTION : PARLER VITE [Très difficile : Échec] - Nikolaus s'est déjà fait l'idée que tu étais un facho puant et tout ce que tu déblatère te donne simplement l'air lâche en plus d'être raciste. Tu appelles Driller à l'aide, qui vient t'aider.
—
Devant le danger autrement plus imposant qui s'amène, Nikolaus sort un un surin de sous sa tenue. RÉSOLUTION DE COMBAT [Réussite critique] - Driller, faisant preuve d'un sang froid surhumain, parvient à esquiver les petits coups de lames qui tranchent le vent et parvient à désarmer l'agresseur, qui prends ses jambes à son coup.
Driller gagne un surin.

>Je tente d’explorer la chatière
>Je vais également tenter de planquer une partie de mon minage de cette semaine dedans
ENDURANCE [Routine : Echec] - Entre deux roulements de gardes, tu commences à te glisser dans la chatière. Tu avais déjà de l'appréhension, mais c'est encore pire que ce que tu craignais. La roche aiguisée comme un rasoir vient transpercer ta peau. Le tunnel s'assombrit de plus en plus. Ton corps entier est meurtri par la roche et tu ne vois pas la fin du tunnel. Ton respirateur s'accroche à la moindre occasion et tu arrives à peine à respirer. Une brève image mentale de ton corps, encastré dans la roche, incapable de bouger achève de te faire vriller. Pendant plusieurs minutes qui te semble une éternité, paralysé par la terreur, tu te résignes à ton sort. Tes forces t'abandonnent. C'est ici que tu vas mourrir. Tu te dis que ce n'est peut être pas si mal d'être un caillou. Alors que tu reprends tes esprits, ton cerveau reptilien prends le relais et tu parviens - tu ne sais comment - à revenir en arrière.
Cette première expédition est un échec, mais au moins tu sais que tu es capable de ressortir. Et que tu vas avoir besoin d'une lampe torche.
—
Malheureusement, tu as passé beaucoup plus de temps que tu le pensais dans le boyau. Un garde à remarqué que tu t'étais absenté et tu te fais engueulé. Faute d'une bonne cachette et surveillé un peu plus étroitement que d'habitude, tu remet ton plan de cacher une partie de récolte à plus tard.

>J'essaie de lui apprendre un tour
ANIMAL [Difficile : Échec] - Tu as peut être un peu surestimé ton affinité avec les animaux. Alors que tu essaies d'apprendre le "va chercher" à ton volatile, elle part et ne semble pas revenir. Pendant 2 jours, tu ne revois plus l'alien. Mais la créature finit par revenir, avec une sorte de gros scarabée de cette planète - que tu ne devrais VRAIMENT pas essayer de manger.

>>45
>A-t-il une dernière volonté que je pourrai lui accorder
Peter te confie qu'il est terrifié par l'idée de mourrir en prison.
Il a une fille, Adela, qui a fuit le régime depuis un moment et qui vit dans les mondes frontaliers. Elle ne sait pas qu'il est dans un camp de travail ou s'il est vivant - bien que ça ne fasse pas une très grande différence actuellement. Il aimerait qu'elle sache ce qui lui est arrivé.
Tu apprends que Peter est un déserteur. Il a tenté de fuir le régime séparatiste qui vous emprisonne actuellement au début de la guerre civile qui est toujours en cours dans ce secteur.

>Arpad
Il réagit peu quand tu lui parle et la conversation est à sens unique. Il parle à peine la langue du Commerce, ce qui t'amènes à penser qu'il vient d'un peuple isolé, peut-être même de cette planète. C'est probablement une sorte de sorcier, de shaman ou un homme de foi.

>Y-a-t-il des bizness dans le coin ?
RUE [Routine : Échec] - Ce que tu apprends, c'est que la plupart des prisonniers n'aiment pas trop les nouveaux. Beaucoup ont l'air d'avoir des choses à cachés - littéralement, en fait, que ce soit de l'argent et des armes, et on ne te fais pas confiance. Il y a une véritable petite économie ici, mais pour l'instant tu ne peux que la deviner.

>>43
>Olex
Même si vous ne travaillez plus exactement au même endroit, tu réussis à retomber sur lui. JET DE RÉACTION [Amitié] - La conversation est agréable et il a entendu parlé de la façon dont tu as maîtrisé Nikolaus. Tu réussis à le recruter, et il te raconte quelques trucs qu'il sait à l'occasion du déjeuner.
—
Il te raconte que Jan Lintrel, l'ancien chef de gang du bloc 2 aurait réussi à s'évader en escaladant une vieille cage d'ascenseur désaffecté avant de se rendre à Rocade, l'unique ville de la planète par laquelle on peut rejoindre l'orbite. La cage d'ascenseur qu'il a utilisé peut être rejoint par les niveaux supérieurs de la mine, mais l'accès à été condamné et il faudrait pas mal de boulot pour le rouvrir.
—
Une fois à Rocade, Jan aurait été aidé par une personne du nom de Parl Klive, un bon samaritain qui vit au sud de la ville et qui aiderait les prisonniers qui s'évadent en leur offrant de la nourriture, des fringues et une planque.
—
Enfin, il t'explique un peu comment fonctionne le commerce de la drogue ici. Talbot, du bloc 1 et Winston du bloc 2 sont les principaux dealers de drogue et l'obtiennent directement du Doc. Talbot est aidé par quelques camés de son bloc et Winston serait assisté directement par des gardes ripoux : le Sergent Patowic et le Sergent Karaas.

>Hans
JET DE RÉACTION [Réceptif] - Hans veut bien travailler avec toi, mais soit c'est lui le chef, soit tu acceptes de te faire raser les cheveux et te faire tatouer une croix solaire sur la nuque et de t'affirmer publiquement comme Loyaliste Terrane. Dans un cas comme dans l'autre, il estimera pouvoir te faire confiance.

>s'entraider
ENDURANCE [Routine : Réussi] - En optimisant le travail avec Olex, vous parvenez à remplir tous les deux votre quotas sans trop de difficultés. Tu sortira du Caveau la semaine prochaine.

Note : Faudra que tu répondes à l'offre de Hans avant le prochain tour.

>> 43

Proposition intéressante, je suis conscient que me faire tatouer une croix solaire va m'attirer les foudres de certains, mais je pense que je vais pouvoir en tirer parti, j'aurai qu'à dire que je viens de la Terre à l'avenir. Et si ça peut me permettre d'avoir une brutasse en lieutenant, ça me dérange pas de perdre mes cheveux

>>49
Hans te prête sa copie du "Manifeste Humanitariste" signé Flavius Caesar Augustus dit L'Impérateur. Le livre a été écrit il y a plus de 50 ans, bien avant que l'auteur n'ait changé son nom, du temps où il était un biologiste et pas un gourou d'extrême droite.
—
Ce livre assez difficile à lire et écrit dans une prose sans style, explique que chaque vague de colonisation dégrade le génome humain et qu'on aperçoit dans chaque colonie les prémices d'une spéciation de la race humaine, qui à terme pourrait amener à la disparition de la notion d'Humanité. L'auteur argumente en faveur de la sauvegarde de la pureté de la race Terrienne en minimisant "l'hybridation" et en batissant un ordre interstellaire nouveau avec la Terre tout en haut, les colonies les plus "pures", juste en dessous, les para-humains - trop différent - réduit en esclavages et l'extermination systématique de tout ce qui serait biologiquement plus éloignés, appelés ici les mutants.

Ce n'était pas une lecture très agréable et tu te sens un peu plus idiot.

Je propose à Wilson de me laisser être son intermédiaire entre lui et ses clients, ou faute de ça une paire de bottes supplémentaire à mettre sur le terrain.

J'essaye de dissimuler dans mon caleçon la moitié des médicaments qui me sont donnés en les cachant sous ma langue jusqu'à ce que le garde arrête de me regarder.

J'essaye aussi de piquer des vitamines.

>>51
>Je propose à Wilson…
RUE [Impossible : Réussi] - Il n'a aucune raison de te faire confiance et en ce qui le concerne, tu pourrais très bien être un informateur ou un garde infiltré. En plus, tu n'as pas vraiment l'air de savoir comment t'y prendre avec les gangsters. Mais ton profil de commercial est intéressant.
Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, Winston à besoin que tu lui prouves que tu es fiable et que tu n'es pas un infiltré.
>Écoute moi, tonton. Prouve moi que tu as du cran. Prends ce surin et tu vas chercher le Sergent Patowic. C'est le grand casqué avec une mitrailleuse qui est souvent affecté dans l'infirmerie en début de journée ou qui patrouille dehors pendant le quartier libre. Tu lui sautes dessus et t'essaies de l'égorger comme un porc. Si tu as le cran de faire ça, je te prends avec moi.

>J'essaye de dissimuler …
On ne te donne que des antidouleurs sous la forme de perfusion. De toute façon, tu n'as pas envie de savoir ce qui arrive à ceux qui se font attrapés à ce genre de petit jeu.

>J'essaye aussi de piquer des vitamines.
ACTION : VOL [Échec : pris sur le fait] - Sur la période du déjeuner, tu profites d'un roulement pour te lever et t'approcher de l'armoire où sont stockés les vitamines, à l'autre bout de la pièce, près du bureau du Doc. Les mains tramblantes, tu ouvres la porte et tu attrapes 1 boite de vitamines. Tu refermes l'armoire, mais à peine as tu le temps de te retourner qu'un coup de crosse dans la nuque te fais tomber au sol.
>C'est du beau, ça. T'es bon pour un petit séjour au Caveau une fois qu'on t'aura enlevé ton platre.
Tu seras surveillé un peu plus étroitement à l'avenir.

Je me résouds à prendre le surin, attendre le sergent Patowic, et lui sauter dessus dans l'infirmerie devant Wilson

>>53
COMBAT CÀC [Impossible : Échec] - Un bras platré et l'autre tenant le surin, tu te rues sur le Sergent avec la démarche peu assuré d'un homme qui a passé pratiquement 2 semaines allité. Un frisson de terreur te parcoures l'échine alors que tu jures lire un sourire en coin sur le visage du maton en armes. Depuis combien de temps est-ce qu'il attends ce moment ? En moins de temps que nécessaire, il dégaine son taser qu'il vient te planter des les côtes, étirant l'intégralité des muscles de ton corps dans une douleur atroce avant que tu ne t'écroules par terre.
—
Winston et Patowic éclatent de rire alors que tu convulses ératiquement, la bave aux lèvres. Ils échangent quelques plaisanteries que tes acouphènes t'empêchent de comprendre. Alors que tu reprends lentement tes esprits, Winston se penche au dessus de toi.
>Eh bah tonton, je suis partagé entre ton courage et ta connerie. Qu'est ce que tu pensais qu'il allait se passer ? Tu sais ce qu'ils font ici à ceux qui attaquent les gardes ? Tu aurais pu au moins me demander.
>Quand tu sortiras de l'infirmerie, je te filerais un peu de came à allez revendre pour voir ce que tu vaut vraiment. En attendent, repose toi, tu vas avoir besoin de tout tes neurones.

SEMAINE 3

Driller (5238) s'en sort pas trop mal.
Cataron (4529) et Lazare (6228) sont à l'infirmerie.
Scott (7549) est au Caveau.

Juste avant la période de quartier libre, Lazare, Driller et Scott trainent dans leurs cellules. Alors que la sonnerie retentie et que les portes s'ouvrent, deux prisonniers du bloc se positionnent pour bloquer la sortie. Pas de gardes en vue. Etienne (2076) et Anton (2977), les chefs de gang qui se disputaient le bloc 2 ont apparemment décidé de faire une alliance. Eux et leurs gars passent de cellule en cellule, pour vous intimider et piquer votre contrebande
A chaque visite :
>Toi, file moi ta merde
Devant les deux gangsters et leurs quelques sous-fifres, vous ne faites pas les malins et être forcés d'optempérer.
Driller perds son surin
Scott et Lazare n'ayant rien, le gang décide de les tabasser pour leur apprendre une leçon. Lazare prends si cher qu'il est envoyé à l'infirmerie.

Scott, alors que tu travailles dans le secteur L, pas très loin du secteur M où il y a l'accès aux grottes naturelles, tu es rejoint par Kahan (6072) qui a visiblement été affecté au même secteur. Il est très poli avec toi, ce qui te surprends un moment sans trop que tu sache pourquoi. Ca te reviens : c'est l'un des premiers inconnu qui t'as respecté depuis que tu es arrivé ici. Tu te demandes bien ce qu'il a pu faire pour être affecté au Caveau. Tu peux essayer de parler avec lui, de le recruter à ta cause ou de l'ignorer.

Driller, pendant le diner, tu fais la rencontre de Mort (2913), l'un des prisonnier qui travaille à la cuisine. Il commence à te parler parce que tu es en face de lui. Il parle beaucoup, peut-être même trop pour toi, et raconte tout un tas de potins plus ou moins intéressants. Il sait peut-être des choses utiles. Tu peux essayer de le recruter ou de lui extraire des informations d'une autre façon.

Lazare quittera l'infirmerie la semaine prochaine
Cataron se remet mieux de ses blessures que prévu et quittera également l'infirmerie la semaine prochaine.

> semaine 2

J'observe les tatouages ésotériques de Arpad et je cherche dans mes souvenirs si cela m'évoque quoi que ce soit.
Je vois que Lazare obtient assez peu de réactions, Je cherche a communiquer autrement avec cet étrange personnage en regardant fixement chaque détails qu'il porte sur lui. Souvent les tatoués de cet acabit utilisent leurs tatouages pour communiquer une forte appartenance ou une forte croyance, une expérience de vie déterminante…
Nous avons bien peu d'alliés ici et bien que retrouver Lazare me rassure un peu, je m'inquiète pour les autres.
Je lui demande quel est cet endroit et comment il s'est retrouvé ici. Je lui demande si ces tatouages ont un sens pour lui et s'il les a fait ici, qu'ils ont l'air d'évoqué quelque chose d'important que j'ai peut être déjà vu ailleurs.

J'escompte pas plus de succès que Lazare mais j'y met du mien. Je consulte également Lazare sur ce qu'il a enduré avant qu'on se retrouve, je lui témoigne du soutien et lui assure du mieux que je peux qu'on va pas mourir ici.
J'observe rigoureusement chaque profils présent avec nous et cherche du regard n'importe qui susceptible de me donner des informations sur ce qu'il peut bien se passer ici et pourquoi les gens finissent dans ce trou.
Quelqu'un de là depuis pas trop longtemps et qui a l'air de savoir pourquoi il est là.

>>56
>Arpad
LINGUISTIQUE [Difficile : Réussi]
Tu confirmes les suppositions de Lazare : ses tatouages, qui datent d'avant son séjour ici, indiquent son rôle social dans la tribu. Arpad est bien un shaman et un homme respecté de son groupe. Tu utilises ce que tu as déterminé sur lui, tes connaissances en linguistiques - que tu as développé en échangeant avec des autochtones au cours de ta carrière d'Éclaireur - et les quelques mots de langue du Commerce qu'il maîtrise et tu parviens à échanger avec lui.

Bien que toujours relativement taciturne et réservé, tu apprends qu'il est originaire de cette planète. Les siens sont les lointains parents des premiers colons de ce monde qui survivent malgré les conditions hostiles en vivant au fond des crevasses. Il s'est fait capturer alors que lui et son groupe attaquaient des nouveaux colons pour récupérer de la technologie et des respirateurs qui permettrait à son peuple de prospérer.

Il t'apprend que d'une part, le goulag dans lequel vous vous trouvez a été construit sur les ruines d'une ancienne mine construite par ses ancêtres, à l'époque de la première vague de colonisation.

D'une autre part, il t'explique que toute la planète n'est pas désertique. Le pôle nord et sud sont couverts de forêts, peuplés d'animaux et autres formes de vie carbonés. C'est là où son peuple vit, en utilisant de l'ancienne technologie pour se fabriquer des petits espaces vivables dans des grottes.

Lui et les siens sont persécutés dans la prison. Les autres détenus ont déjà tués deux autres prisonniers autochtones, et il est le dernier. Arpad est parvenu à survivre grâce à son mental d'acier de moine et une bonne faculté à rester en dehors des problèmes et à se faire remarquer le moins possible

Sur les nouveaux colons, le régime qui vous a capturé, il ne sait pas grand chose à part que la reconversion en colonie pénitencière est relativement récente. Avant ça, il n'y avait qu'un avant-poste avec quelques scientifiques.

Tu peux essayer de le recruter à ta cause la prochaine fois que tu le croises, mais méfie toi, tu risques des problèmes si tu traines avec lui à cause de sa réputation.

Note : Pour te faire rattraper le wagon avec la Semaine 3 >>55 saches que tu t'es fais tabassé comme Scott et Lazare, mais que tu n'as pas eu besoin d'aller à l'infirmerie. Tu es avec Driller et tu as aussi rencontré Mort.

Content de retrouver un autre de mes compagnons, je lui fais un rapport détaillé de ce que j'ai appris par Arpad, je lui signifie mon inquiétude du fait que nous sommes mélangé avec des meurtriers en tout genre, le racisme a l'air très vif dans le coin et qu'il faut nous méfier. Je lui parle de mon plan pour le moment qui est de soit se rapprocher de Arpad qui connait cette endroit comme sa poche, si il y a une faiblesse dans cette récente colonie pénitenciére il l'a connait forcément. De plus le peuple d'Arpad vit sur cette planète et y faire un séjour nous permettrait de se réorganiser. Ils ont également l'habitude de combattre les colons donc il y a forcément la possibilité de voler un vaisseau quelque part, tout en aidant les peuples autochtones dans leurs luttes.

L'autre option serait de rejoindre le clan le plus puissant de la prison, de faire nos preuves et de tenter de provoquer une émeute, voler un système de communication grande échelle et contacter ma guilde pour envoyer mon vaisseau pour une extraction.

Vu qu'on est plusieurs on pourrait aussi jouer sur plusieurs tableaux, certains d'entre nous organisent le vol d'un outil de communication pendant l'émeute et les autres l'échappatoire avec Arpad, si ma théorie le concernant est avérée.

Ensuite on peut imaginer se faire extraire dans une zone sûre tenue par les autochtones.

Notre priorité pour le moment est d'informer notre équipe du plan en question. Je lui demande également ce qu'il en pense.

J'essaye de taunt le garde qui m'a fracassé, que si j'étais en meilleure condition je l'aurais défoncé. Qu'il me laisse me soigner sans rien faire pour que je lui prouve.

Demander à Winston si je peux pas faire quoique ce soit pour lui avant que je parte de l'infirmerie

Ce mort me casse les couilles. Les blablateurs comme ça, je déteste. Je vais garder la face le temps qu'il me révèle si il y a certaines actions qui me rendraient populaire, histoire de faire grossir mes rangs avant d'aller prendre le secteur 2.